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Œuvre de jeunesse, ce petit tableau porte encore le style 1900 impressionniste milanais de l'atelier de mon grand-père, que j'avais dû quitter, parce que mes parents, artistes "troubadours", m'ont amené vivre avec eux en France.
Travaillé au couteau, en plein air d'une petite ville française qui allait devenir 20 plus tard le nid de mes rêves, c'est à dire mon atelier, empreints d'amour et solitude, ce petit tableau possède petit frère.


Mon Grand père et mon Maître Adriano Gajoni


BIOGRAPHIE:



Gajoni est né à Milan, il a également été actif à Paris. Il a d'abord étudié avec Giovanni Borgonovo, alors très jeune, il a été admis à 'Académie Brera, dès le début de sa carrière artistique, il se passionne pour l'étude des peintres seicentisti Lombardi, encore très jeune, il a enseigné le dessin pendant une période de quatre ans pour financer leurs études fines d'arts[1][2].


Une préférence pour les paysages, natures mortes et des portraits. Il a pratiqué principalement la peinture à l'huile sur bois et isorel. Il n'a jamais aimé apparaître, c'et indépendamment que ses œuvres sont arrivés aux enchères


Il est mort en 1965 à l'âge de 52 ans pour les conséquences d'un accident de voiture, laissant ses deux filles, la célèbre actrice Cristina Gajoni (mère de l'artiste peintre Christiana Visentin) Rita, et sa femme Dolores.


STYLE DE PEINTURE
Il écrit le critique d'art Angelo Panerai: « Équilibre rigoureux, sage distribution de la lumière et les volumes, l'impression de solidité et de l'architecture. Tout pensé, nécessairement fonctionnelle que l'œil passe sur cette peinture intelligente sans éprouver le moindre déséquilibre. Les tons se conformer à cette politique équilibrée qui ne permet pas afféterie coloristes: peu de couleurs chaudes et blanches abondantes marquent nourrissaient cette peinture sans erreur, où jamais on ne ressent l'effort dans la création du travail '. Les natures mortes reflètent les humbles choses de notre maison et notre table, en dégageant un sens un usage profane presque religieux qui couvre la noblesse insoupçonné [...] orientée vers une recherche constante de la perfection formelle et coloristes[4]. « La tradition ne se sent pas comme résonance vide, mais le traitement de l'étude d'amour du grand seicentisti Lombardi par un esprit pris et sévère '[5]. Adriano est Gajoni « Peintre milanais du figuratif strict respect, consacré principalement à Nature morte, aux « compositions de fées » et allégoriques et « fantaisies avec des mannequins et des statues' » (Bruno Rosa Stincone)[6]. L'art de Adriano a Gajoni « Un fonds de lyrisme humain, la poésie» (Silvio Biscaro)[7]. Bien que les choix de composition révèlent une dette évidente à la peinture hollandaise et flamand la XVIIIe siècle (Günter Meißner). Gajoni est l'interprète d'une réalisme méticuleux d'inspiration flamande loin (Paolo Bolpagni).

Ajouté le 10 juil. 2022