Les voix des espagnoles à la radio ouvrent le cœur du garage. La lumière est jaune à cause des bougies. Ça brille comme un Noël et la couette de plumes est douce. J’ai les mains sales. Je pue la térébenthine. Je sens les poisons utiles. Les espagnoles hurlent, crient de leur voix utérine tandis que là-bas, au-delà de la porte, mon chat se désespère d’être exclu. La Phalène rit, et rira jusqu’à la fin des temps. Les pigeons sont en cage, les poissons rouges valsent et valsent dans un bocal trop petit. Oui, elle rira jusqu’à la fin des temps. Mon chat, derrière la porte, se désespère, le bocal est petit, les espagnoles hurlent dans des cages. Je pue la térébenthine utile. J’ai les mains empoisonnées. Les valses du chat ouvrent le cœur du garage. Les pigeons sont exclus. C’est Noël en Espagne. Je pleure de ma voix utérine. J’attends la fin des temps. La couette est douce. La radio se désespère derrière. Inutiles sont les poissons. Les rires sont jaunes à cause des bougies. Les mains sales hurlent. Les espagnoles sont empoisonnées. Les poissons meurent. Les pigeons se désespèrent dans un garage trop petit. Le bocal a le cœur ouvert à cause de la lumière. La fin des temps est douce dans les mains sales et utérines. J’attends les chats exclus. J’ai les mains jaunes, les mains trop petites, elles valsent en Espagne dans des cages empoisonnées. Les portes sont fermées. Le chat s’emprisonne. J’attends la fin des temps. Derrière, ça brille comme un Noël. Noël est sale. La plume est douce dans mes portes utérines. Les poissons valsent entre mes mains, ma chatte hurle, tandis que là-bas, au-delà, mon cœur se désespère d’être exclu. Les cages sont fermées. Elle rira. Jusqu’à la fin des temps.
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